Comment faire constater une malfaçon ?

Les travaux immobiliers sont souvent effectués par des professionnels du bâtiment. Malgré leur expertise, il est possible qu’un défaut soit découvert après la construction ou la réparation du bien. Que doit faire le propriétaire dans ce genre de situation ? Les réponses dans les lignes suivantes.
A voir aussi : Résilier votre assurance auto Groupama en quelques clics : mode d'emploi
Plan de l'article
La définition de malfeiting
Il s’agit d’un défaut de conformité constaté au niveau des travaux réalisés ou rénovés par le professionnel du bâtiment. Cela peut résulter d’une mauvaise manipulation ou d’un manque de suivi lors de l’exécution de travaux sur la propriété.
Selon le Code civil dans son article 1231-1, dont vous pouvez voir les détails sur ce lien https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000032010123, le fabricant a l’obligation de réparer les défauts et les dommages liés à un travail défectueux qu’il a joué. Si le fabricant conteste sa responsabilité pour le défaut, il doit prouver que l’anomalie ne provient pas d’un échec de sa part.
A voir aussi : Les recours possibles face à une plainte classée sans suite
Experts autorisés à observer la malface

Pour prouver qu’un bien présente un défaut, il faut le remarquer par un professionnel. Tout d’abord, la compagnie d’assurance du propriétaire peut prendre des dispositions pour trouver un expert immobilier, pour faire une constatation écrite du défaut de construction.
Deuxièmement, la victime d’un malfeting peut engager un professionnel de l’immobilier qui exerce dans le secteur privé pour préparer un rapport détaillé sur le défaut.
Troisièmement, la justice peut être saisie par le propriétaire. Le juge responsable de l’affaire désignera un expert judiciaire pour connaître les malfeits et les dommages qu’ils causent.
Remèdes en cas de malfeitation
Si la malfeite est prouvée, le propriétaire peut résoudre le problème à l’amiable, en discutant avec le fabricant ou en lui envoyant une lettre détaillée concernant les défauts constatés.
Si cela ne fonctionne pas, le propriétaire peut faire appel à un conciliateur. Cet intermédiaire sera chargé de mener à bien les négociations impliquant les deux parties concernées. Son objectif est de résoudre le conflit, sans qu’aucune poursuite ne soit engagée. Dans le cas où le propriétaire et le constructeur parviennent à un accord, le conciliateur rédigera un rapport sur l’accord conclu, qui sera signé par les deux parties. Il l’enverra au tribunal d’instance pour servir de cas d’argumentation.
Toutefois, si la négociation échoue, le propriétaire peut saisir les tribunaux. L’affaire est traitée par l’autorité compétente, selon le cas. Si le malfeting implique des dommages ne dépassant pas 4 000€, le litige est confié au tribunal de district. S’il est supérieur à cette somme, le tribunal de première instance est celui qui est habilité à juger l’affaire.