Est-ce que l’AAH est un revenu ?
L’AAH est une prestation sociale dont l’objectif est de garantir un revenu minimum vital à toute personne handicapée sans ressources ou disposant de ressources modestes. Pour pouvoir en bénéficier, un certain nombre de conditions doivent être remplies.
Plan de l'article
Les conditions pour bénéficier de l’AAH
La personne qui souhaite bénéficier de cette allocation doit remplir trois conditions.
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Le premier concerne son handicap, nous parlons du taux d’invalidité permanente. Ce dernier doit être d’au moins 80 % ou, entre 50 et 79 %, si la Commission des droits et de l’indépendance des personnes handicapées désigne la personne comme incapable d’occuper un emploi.
La deuxième condition concerne la résidence de la personne handicapée. Il doit se trouver en France, en région métropolitaine, dans les territoires d’outre-mer ou à Saint-Pierre et Miquelon.
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Enfin, la dernière condition, concernant l’âge du bénéficiaire de l’allocation. Il/elle doit être âgé de plus de vingt ans (âge maximum pour recevoir l’éducation des enfants handicapés) Allocation) ou plus de seize ans s’il ne remplit plus les conditions pour avoir droit aux allocations familiales.
En principe, à partir de soixante ans, le versement de l’allocation pour adulte handicapé est interrompu en faveur de la retraite pour incapacité. Seuls les bénéficiaires ayant une incapacité permanente d’au moins 80 % continuent de percevoir un solde si le montant des prestations de vieillesse qu’ils perçoivent est inférieur à celui de la HAA.
Cumulation et imposition
Il est possible de combiner l’AAH avec trois autres suppléments :
- avec le supplément AAH (à titre de mesure transitoire pour les derniers bénéficiaires, ce supplément étant remplacé par l’augmentation de la vie autonome depuis 2005),
- avec l’augmentation de la vie autonome,
- avec un complément de ressources (dans le cadre de la rémunération garantie dans les établissements et services d’assistance par le travail (ESAT)).
En ce qui concerne l’imposition de l’AAH, il n’y en a pas. En effet, l’AAH est exemptée de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux.
Le revenu pris en compte et le taux de base
Les ressources du demandeur et, le cas échéant, de son conjoint, partenaire ou partenaire Pacsé, ne doivent pas dépasser une certaine limite. Les revenus pris en compte pour l’évaluation de la condition du revenu sont évalués conformément aux procédures prévues pour les prestations familiales. Le plafond est réévalué chaque année.
Le résultat net catégorique utilisé pour l’évaluation de l’impôt sur le revenu est pris en compte, après application d’un coefficient de 0,8 au revenu dans les catégories suivantes :
- traitements et salaires,
- les revenus provenant d’activités commerciales, artisanales, libérales ou agricoles ;
- avantages agricoles soumis à l’évaluation forfaitaire
- les pensions, les rentes viagères gratuites et la rémunération des dirigeants et associés des entreprises visées à l’article 62 du CGI ;
- prestations de remplacement (chômage, maladie, maternité, accident du travail, etc.)
,
Le facteur de réduction de 0,8 ne s’applique pas aux revenus de placement (revenus de titres et de capitaux mobiliers, revenus de la propriété, gains en capital et gains divers imposés à un taux forfaitaire).
Revenu qui n’est pas inclus dans le calcul
Non pris en compte non plus pour l’attribution et le calcul de l’AAH :
- prestations familiales, retraite du combattant, pensions honorifiques, allocation de logement, allocation de retour au travail, allocation de revenu minimum d’intégration, rémunération perçue par le bénéficiaire dans le cadre d’un contrat à terme ou d’un contrat d’insertion avec un revenu minimum d’activité lorsque le contrat est signé par l’intéressé partie en sa qualité de bénéficiaire de l’AAH ;
- les arréparations de rentes viagères dans le cadre de contrats de « rente de survie » et d’ « épargne handicap », constituées en faveur d’une personne handicapée ou jusqu’à concurrence de 1 830 euros par an, lorsqu’elles ont été constituées par la personne handicapée pour elle-même ou
elle-même
Dépenses déductibles et plafond AAH
Vous pouvez déduire :
- pension alimentaire versée par le bénéficiaire,
- l’allocation pour personnes âgées ou handicapées
Les gains totals AAH ne doivent pas dépasser un certain plafond. Si ce plafond est dépassé, l’AAH est réduit à ce plafond :
- 9 482,16€ par an pour une personne seule,
- 18 964,32€ par an pour une personne vivant en couple
Ce plafond est majoré de 4 741,08€ par enfant à charge.
Chaque année, le plafond AAH est ajusté en fonction de l’évolution prévue des prix à la consommation hors tabac.
La majoration de la vie autonome, un supplément pour AAH
Depuis juillet 2005, le supplément AAH a été remplacé par le supplément de vie autonome. Cet article donne un aperçu de la marge de vie autonome en présentant tour à tour de rôle les conditions d’attribution, le montant, la durée et les possibilités d’obtention d’un supplément.
Les conditions d’attribution de la majoration
L’augmentation de la vie autonome est versée automatiquement aux personnes qui remplissent les conditions suivantes.
L’attribution automatique de la majoration de vie autonome est faite à toutes les personnes dans les situations suivantes :
- ont un taux d’invalidité d’au moins 80 %,
- bénéficier d’une aide au logement (aide personnelle au logement ou allocation de logement sociale ou familiale), en tant que titulaire du droit, ou en tant que conjoint, partenaire ou partenaire lié par un Pacs au titulaire du droit,
- recevoir l’AAH au taux normal ou en plus d’une prestation de vieillesse ou d’invalidité ou d’une pension pour accident du travail,
- disposer d’un logement indépendant,
- ne pas percevoir de revenus provenant d’activités propres à caractère professionnel.
Le montant de l’augmentation de la vie autonome
L’augmentation pour la vie autonome est de 104,77€ par mois et sera allouée automatiquement et mensuellement d’ici la CAF ou, le cas échéant, par la mutuelle sociale agricole (MSA) sans avoir à en faire la demande. La date d’attribution correspond au premier jour du mois au cours duquel la personne remplit les conditions d’octroi de l’allocation aux adultes handicapés à plein taux.
L’ancien supplément AAH
Depuis juillet 2005, le supplément AAH a été remplacé par le supplément de vie autonome. Il s’agissait d’une allocation supplémentaire pour les personnes handicapées qui n’avaient pas de revenus de travail. Aujourd’hui, seuls les anciens bénéficiaires du supplément AAH continuent de le recevoir.
Le supplément AAH ne peut donc pas être combiné à l’augmentation de la vie autonome.
Le supplément de ressources est de 179,31 €/mois, payé mensuellement, le point de départ étant le premier jour du mois suivant le dépôt de la demande. Il est accordé à titre temporaire pour une période de 1 à 5 ans, avec possibilité de renouvellement prolongeant sa durée à 10 ans.
Le supplément AAH est soumis à un suspension en cas de séjour de plus de 60 jours :
- dans un établissement médico-social,
- dans un établissement de santé,
- dans un établissement pénitentiaire
À compter du premier jour du mois suivant la fin du séjour dans l’un de ces établissements, le supplément AAH est à nouveau versé à son bénéficiaire.
La perte du supplément AAH survient lorsque le bénéficiaire reprend une activité professionnelle, ou lorsqu’il atteint l’âge de 60 ans, à condition que la prestation de vieillesse ou d’invalidité soit d’un montant minimum de 790,18 euros et que les conditions d’ouverture du droit au supplément soient remplies.